Aventure en Germanie

Compagnons, permettez moi de me présenter: je suis le guerrierd'or et de jais, un des agents du bâton runique, l'entité suprême du million de sphère. C'est moi qui vous raconterait votre histoire...
Voici comment toutes les choses ont commencé. Mais avant, laissez-moi vous présenter la triste Europe du tragique millénnaire qui sera le cadre de votre légende:

En cette 87ème année du rat (5290), la Moscovie et la Granbretanne viennent d’envahir toute la Scandie, après 5 ans de guerres acharnées sur terre, sur mer et sur les glaces. Toute l’Europe se félicite de la fin du fléau du piratage. Les cannons-feu et les ornithopères ont réussit à vaincre les drakkars et les balistes scandiens. Enfin les navires vont librement circuler sur le grand océan et la mer de Scandie. Les Moscoviens s’emparent des incroyables richesses accumulées par le piratage. Ils n’hésitent pas à violer ainsi les traités d’alliance passés avec la Granbretanne sur le partage du butin et des terres conquises. Commence alors une grande guerre entre ces deux puissances.

Nous sommes en Saxie, un puissant duché Germain. Il se situe au Nord-ouest, coincé entre les duchés de Köln et de Berlin. La Saxie est un duché vaste et paisible dirigé par le Duc Hans l’ancien, un monarque sage et bienveillant. En 30 ans de règne il a réussi à instaurer une paix durable dans le nord de la Germmanie et à limiter les abus des chevaliers génétiques. Artistes et écrivains chantent ses louanges, son peuple le respecte et il exerce une grande influence sur les autres monarques germains. Comme eux, il a vu d’un bon œil la chute de la Scandie mais espère que la Granbretanne et la Moscovie ne vont pas déclencher une guerre européenne.

Le Dus Hans l'ancien:

L’Espanya a été le pays le plus puissant d’Europe. Il a conquis la plupart des îles de la Méditerrannée. Son art et sa science sont parmi les plus admirés d’Europe. Mais elle est en pleine décadence. La corruption et la débauche se sont répandus chez tous les nobles et les fonctionnaires. Par réaction, l’Eglise du sincère repentir a lancé une nouvelle inquisition. Ses propos sont : flagellez-vous, repentez-vous et vous serez pardonné des fautes de vos ancêtres. Le malin a un nouveau visage : la richesse, la luxure, mais aussi la science et les livres.
Cette époque troublée a engendré toute sorte d’individus étranges, des plus recommandables aux plus débauchés, mais souvent exceptionnels. L’un de ses individus vient d’arriver sur les terres de Saxie. Il a été précédé d’une réputation qui inspire terreur et jalousie. Les monarques le craignent mais l’utilisent. Les femmes se pâment en pensant à lui et le petit peuple a entendu plus d’une chanson vantant ses exploits. Plus qu’un homme, c’est une légende qui arrive.

NOTE POUR TOUT LE MONDE: JE COMMENCE OFFICIELLEMENT L'INTRODUCTION DE LA PARTIE. ACTUELLEMENT SEUL JEAN-MIGUEL JOUE.
CETTE PARTIE EST VISIBLE PAR TOUT LE MONDE MEME SI VOUS NE JOUEZ PAS ENCORE.

Il est difficile de faire sa place dans un nouveau pays. Cela fait 2 mois que tu es arrivé et pas un seul contrat. Si cela continue, tu devras aller proposer toi-même tes services. Tu sais qu’il te faudra environ 1 an pour être connu. Tu as toujours bien vécu : ça coûte cher de fréquenter les nobles et l’élite de la société ! Tu as changé plusieurs fois d’auberges. Tu te reposes actuellement dans l’auberge de la roue d’or. Elle se situe dans les environs de Neudstat, la capitale de la Saxie. Tu t’es montré plusieurs fois près du palais du Duc Hans l’Ancien afin de repérer les nobles saxes. Un soir, alors que tu t’entraînes en lançant tes couteaux sur la porte de l’auberge, on frappe à ta porte. Avec moult précautions, tu ouvres à l’aubergiste. Il t’introduit auprès de 2 individus habillés comme des voyageurs. A leur style, tu reconnais 2 soldats mal déguisés. Ils te reçoivent dans une petite salle privée de l’auberge.

Après t’avoir offert à boire, ils n’y vont pas par 4 chemins et t’annoncent que ce sont des soldats de confiance du Duc Hans. Le plus grand d’entre eux se nomme Vikior Mecher. C’est le commandant du service ou tu évolueras et que le Duc Hans cherche à former. Ils te proposent un contrat dont tu trouveras les modalités dans ta partie privée.Si tu acceptes, tu seras contacté dans les jours qui viennent pour une entrevue avec le Duc pour finaliser ton contrat.

Que réponds-tu ?

NB : pour tes questions, pose-les ici ou dans ta partie privée, comme tu le sens.

"Cher Vikior ! C'est un immense honneur que le Duc me fait. Les conditions me conviennent bien...
Vous vous doutez cependant que, étant de souche noble, les conditions de vie, logement, nourriture... toutes ces choses bassement matérielles, donc ces conditions que vous me proposez peuvent un peu me gêner, voire me décevoir un peu.

Je ne suis pas un fervent du luxe, mais j'aime mon confort et ne suis pas prêt à me laisser vivre misérablement...

Cependant, malgré ma petite réputation, il est difficile de trouver du travail dans votre pays. Faisons fi de mes exigences ! Je suis votre homme ou plutôt, je suis l'homme de votre Duc.

Mais permettez-moi de vous posez une petite question. Que pensez-vous, cher Vikior, de ma spécialité ? Parlez sans crainte ni détour, je ne suis pas homme susceptible."

Je me ressert à boire et fixe mon interlocuteur droit dans les yeux...

Vikior te semble peu sur de lui. C'est plus un guerrier qu'un espion. Mais il parait intelligent et professionnel.
"Le Duc et moi-même prenons les gens de votre espèce pour un mal nécessaire. Pour moi, je préfère largement tuer d'un coups d'épée plutot que la nuit, par le poison, telle une ombre. Mais le Duc m'a dit qu'il vaut mieux parfois tuer une seule persone bien choisie. Cela peut éviter une guerre qui ruinera deux pays et tuera de nombreux soldats et paysans innocents. Et ma fois, je pense qu'il a hélas raisn. Vous voyez, je suis honnête comme vous me l'avez demandé.
Pour ce qui est de votre logement...vous m'en voyez désolé mais nous n'avons pas matériellement la possibilité de vous loger mieux. De plus, le Duc tiens à ce que vous restiez dans nos locaux et que vous partagiez la couche des mercenaires, afin de ne pas éveillez les soupçons des chevaliers génétiques. Je devrais toutefois pouvoir vous éviter le dortoir. Vous partagerez une chambre.
A mon tour de vous posez une question: comment êtes vous arriver à la profession qui est la votre?

"Je vous remercie de votre franchise, Vikior. L'honnêteté est une qualité rare de nos jours ; qualité qui, malgré ma profession, est chère à mes yeux...

Pour ce qui est de ce qui m'a poussé vers cette spécialité, c'est une longue histoire.
Resservez-vous en vin, installez-vous confortablement, la nuit est encore jeune et je me sens d'humeur conteuse...

Je suis né à Madreid il y a maintenant 31 ans. Mon père était un prélat de l'Eglise du Sincère Repentir, apparemment un saint homme qui aurait dû gravir très facilement tous les échelons de cette institution ; ma mère , une jeune fille issue de la noblesse madreilène. Il s'aimaient et eurent donc un enfant.

Cependant, ils furent dénoncer quelques jours après ma naissance. Ma mère fut condamnée au bûcher et mon père, après avoir été excommunié, se donna la mort ; il se pendit dans une misérable chambre d'auberge...

Les parents morts, le fruit du péché devait lui aussi connaître le même sort.
La très Sainte Eglise paya alors 3 sbires pour m'éliminer, moi nourrisson au combien dangereux puisque déjà en âge de me défendre et de tenir une épée... 3 hommes pour un malheureux bébé, pouvez-vous imaginez pareille chose ?

Si je suis actuellement ici en train de vous parlez, c'est grace à mon grand-père maternel, Dieu est son âme. Il tua les 3 homes de main et me sauva de la noyade.

Pendant 20 ans, il m'a élevé comme son propre fils : j'ai appris à monter à cheval, à manier l'épée, à lire et écrire, savoir me comporter en société... en gros, j'ai reçu l'éducation d'un parfait gentilhomme. Cependant, il ne pouvait pas me reconnaître ouvertement ; donc, aux yeux de tous, je n'étais qu'un petit serviteur dévoué ce qui m'a permis dapprendre d'autres choses (vivre dans l'obscurité, me déplacer sans bruit pour rejoindre mon grand-père...).

Il mourut lorsque j'ai eu l'âge de 20 ans. Je n'étais qu'un serviteur et n'avais plus de raison de rester au château qui allait être récupéré par un petit noblaillon intrigant.
Ma haine pour ce genre de noblesse et pour l'Eglise n'avait cessé de grandir. Je décidais alors de les combattre avec leurs propres armes.

Je fis alors mes débuts dans la capitale, tuant pour l'argent (il faut bien vivre) mais surtout pour le plaisir d'éradiquer ceux qui avaient, par la mise en place d'un système de pensée pourri, tué mes parents. Je travaillais alors pour les nobles, pour l'Eglise elle-même, si vertueuse... Et je tuais donc nobles et gens d'église.
L'homme ne pense qu'au pouvoir et aux moyens de l'obtenir ou de le consolider.
J'étais l'instrument de leur pouvoir mais ne leur appartenait pas puisqu'au fond je ne travaillais que pour moi. Les gens me faisaient confiance : quel meilleur moyen pour les atteindre eux-mêmes, eux qui se croyaient intouchables ?

Je faillis être pris et j'ai donc fui la capitale pour officier un peu partout dans le pays. Puis j'ai travaillé un peu comme mercenaire en Camargue, dans ma spécialité en Francie et me voilà chez vous.

Pour résumer, si je suis maintenant un assassin, c'est par obligation car la vie ne m'a pas laissé le choix (à ma naissance j'étais déjà voué à la mort) ; par nécessité car il faut bien vivre et ce que je fais, je le fais bien ; par idéologie, si vous me permettez d'utiliser ce terme, car je veux montrer à la noblesse, à l'Eglise, à tous les puissants avides de pouvoir, de richesses et autres, qu'ils ne sont nullement à l'abri... Ils auront tout intérêt à surveiller et leur femme et leurs arrières".

Je m'arrête un instant, me resserre à boire.

"Voilà ! Vous savez tout ! Donc, à mon tour de vous poser une question ! Après ce récit, comment me jugez-vous maintenant ? Suis-je un mal nécessaire ?

Pour ce qui est du logement, ne vous en faites pas. Je comprends bien la situation et ayant peut-être retrouvé un emploi, je ne vais pas commencer à m'en plaindre.
J'aurais cependant une dernière exigence : si je suis en chambre avec quelqu'un, que ce soit quelqu'un de confiance... J'ai pas mal d'affaires qui ne doivent pas tomber entre toutes les mains".

"Une dernière question ! Êtes-vous un chevalier génétique ? Comme ça, juste pour savoir. Et quand vais-je rencontrer le Duc Hans ?"

"Je ne suis pas un chevalier génétique. Notre pays est féodal, et je ne suis qu'un chevalier du Duc Hans. Le Duc a de nombreux vassaux qui peuvent lui fournir des hommes mais tous ne sont pas fiables. Les chevaliers génétiques ont de nombreux krakhs et forment la plus puissante armée du duché. Ils possèdent de nombreuses terres. Le Duc est obligé de composer avec eux, mais souhaite former une armée de mercenaires afin de réduire leur role militaire.

Pour votre logement n'ayez crainte, nous vous fournirons un coffre blindé.

Pour ce qui est du Duc...je vais vous faire passer les entretiens avec les autresmercenaires, puis le Duc vous rencontrea tous. Vous aurez droit à une entrevue plus privée ensuite."

Ensuite il se lève brusquement:"Parfait! Je considère notre entrevue comme terminé. Préparez vos affaires, je reviens vous chercher demain matin pour vous amener à l'entretien. Je règlerai votre auberge, bien sur, esquisse-t-il avec un sourire"


Vikior Mecher:

Il est certaines personnes qui, lorsqu'elles se promènent dans la rue, font s'écarter les gens d'eux-même. L'homme qui vient d'arriver à Neudstat est de cela. Les gardes à l'entrée de la vie ont bredouillé l'adresse du bureau du recrutement. Puis ils se sont poussés, trop heureux d'être toujours en vie. Les hommes baissent les yeux devant lui, les femmes s'éloignent et les enfant pleurent. Les marchands ambulants se taisent à son arrivée et les prêtres marmonnent des paroles salvatrices. Seuls les hommes d'armes aguerris admirent cette masse impressionnante, cette armes impressoionnante accrochée à son dos et ce visage couturés de cicatrices que l'on ne peut acquérir qu'après de rudes combats. Un savant -sorcier, du fond de son échoppe, jettent un oeil sur le curieux artefact qu'il possède au poignet.

L'homme-montagne s'approche d'un sergent-recruteur, monté sur un strapontin. Derrière lui se tiennent des mercenaires et hommes d'armes en grande discussion. "ENTREZ AU SERVICE DU DUC! ENTREZ DANS SA GLORIEUSE ARMEE! VOUS SEREZ LOGE ET NOURRI! 100 SOUVERAINS A L'EMBAUCHE, 50 PAR MOIS, 200 EN TEMPS DE GUERRE! BIEN PLUS QUE TOUT CE QUE VOTRE MISERABLE TRAVAIL POURRA VOUS AMENER! ARRETEZ VOTRE VIE DE GUEUX ET DEVENEZ DES HOMMES! LES FEMMES SERONT A VOS PIEDS!"

Le sergent continue son baratin, tandis que le géant s'approche d'un pas vif, se frayant facilement dans la foule. Le sergent s'arrete une seconde en voyant l'homme puis lui dit d'un air amusé.
"Tu te trompes l'ami, la foire au mutant c'est dans une autre ville!"
Les rires fusent tandis qu l'homme-montagne s'apprete à sauter au visage du sergent, lorsque deux hommes s'approche du géant. Le premier qui parle, richement vétu et armé d'une épée, a tout l'air d'un officier.
"Tais-toi abruti! "gueule-t-il au sergent.
Puis il s'adresse au bel homme brun qui l'accompagne, tandis que le sergent recruteur, qui s'est excusé, replie ses affaires.
"Regardez, Luz Federico,les muscles de ses épaules que l'on distingue sous sa toge. On ne peut les acquérir qu'en maniant régulièrement une lourde épée à 2 mains, croyez-en mon expériences. Et il a sur son plastron de cuir 2 ou 3 trous qui viennent de blessures qui aurez tué un boeuf. Nous avons à faire là à un puissant guerrier."
L'officier dit alors au géant."Tu m'interresse. Je suis Vikior Mecher, le supérieur de de ce crétin de sergent. Et voici Luz Federico, qui vient d'être recruté. Quel est ton nom l'ami? Veux-tu entrer comme mercenaire dans l'armée du Duc? Que pensez vous de lui, Luz Federico ?"


A vous, et n'oubliez pas de vous décrire!

Celui qui se fait appelé Luz Federico est un homme d'une trentaine d'années. De bonne stature mais pas immense, on lui donne à vue d'oeil 1m80 environ. Il est plutôt fin mais bien bâti tout de même.
Brun, les cheveux attachés (style catogan), les yeux noirs et vifs, un bouc / barbiche, la peau plus mate que celle des habitants de Germanie font de lui un bel homme...

à sa ceintutre, une rapière avec une garde qui semble particulièrement travaillée...

"Effectivement Vikior, un colosse de cette stature ferait une recrue de choix... et à n'en pas doutez, (je m'adresse au colosse), tu as du vivre plus d'un combat. Es-tu venu pour t'engager comme mercenaire ? Parle sans crainte et ne fais pas attention à ce crétin de sergent (je me retourne vers ce dernier pour lui lancer un regard plus que méprisant), il ne serait pas capable de reconnaître un vrai guerrier d'une simple cuisinière !"

"Je me nomme Luz Federico de Soya, pour vous servir. Et comme vous pouvez le constater, je travaille pour le Duc Hans, sous les ordres de Vikior."

La "montagne" regarde quelques instants les 2 hommes, plissant ses yeux et faisant bouger la cicatrice qui lui barre le visage du front jusqu'à la joue. L'oeil barré par la cicatrice est d'un blanc vitreux mais semble encore servir, aussi incroyable que cela puisse paraître...
L'homme est un géant d'environ 2 m pour au moins 110 kg. D'une trentaine d'années environ, il a le crâne rasé et des boucles d'oreilles en forme d'anneaux à chacune des ses oreilles. Il porte une grande toge grise et élimée qui l'envellope des épaules aux genoux ...Un cimeterre à 2 mains gigantesque est accroché dans son dos.

"200 souverains à l'embauche et ensuite 100 par mois. En temps de guerre, 400 souverains, soit l'équivalent du nombre d'adversaires que je peux tuer lors d'une bataille...Sous ses conditions, j'accepte d'intégrer l'armée de votre duc. Je me nomme Krystos...Et si vous aviez des doutes sur ma valeur et ma prétention à exiger une telle somme, je suis disposé à vous prouvez que votre investissement ne sera pas vain..." je me tourne alors vers le sergent recruteur et pose lentement ma main sur le pommeau de mon cimeterre tout en le toisant...

P.S: le début de partie est énorme!!! ça le fait grave!!!

Le sergent recruteur ne peut supporter ton regard et détourne la tête. Mais l'officier Vichior Mecher ne se laisse pas impressionner et te répond:
"tu demandes là la paye d'un officier! Pour la mériter, il faudrait que tu ais des connaissances militaires. Est-ce le cas? Non, je suppose. Mais comme les combattants aguerris sont rares, une petite prime est peut-être envisageable. Les mercenaires qui se présentent ressemblent plus à des paysans qu'à de vrais guerriers comme toi. La place du marché de Neudstat n'est pas favorable à ce genre de démonstration. Suis-moi: tu vas passer les tests d'aptitudes, suivi d'une démonstration de ton art devant le Duc, en compagnie des autres postulants. Si tu lui plait, peut-être acceptera-t-il d'augmenter ta paix."
Il quitte alors la place, suivi d'autres mercenaires qui ont postulé (des Germains). J'imagine que vous le suivez tout les 2 (si vous avez des questions, allez-y). Les rues de Neudstat sont pleines de vie: les bouchers égorgent des moutons gras, des femmes ramènent des seaux d'eau, des apprentis artisans courent, surement pour chercher quelque commission pour leur maitre, des chevaliers génétiques à cheval patrouillent. Les rues sont boueuses comme dans toute ville, et un mélange d'odeurs délicieusement urbaines chatouillent vos narines. Toutes les personnes s'écartent et saluent Vikior Mecher, qui a l'air d'être connu et respecté de la populace. Cette dernière discute bruyamment et font des commentaires sur vous, notamment sur Krytos qui dépasse de votre petite troupe.
Vikior vous amène au splendide palais Ducale, récemment refait à neuf depuis les dernières guerres avec les principautés voisines. Il vous fait entrer dans la cour ou s'est installé un véritable petit marché: marchands, servieurs du Duc, gardes, gamins chapardeur, moines de l'Eglise du sincère repentir en train de se flageller, tout ce petit monde est bien bruyant! Vous arrivez à l'infirmerie. Par une porte ouverte vous distinguez les "tests": bureaucrates, soigneurs, chevaliers génétiques, tout pour vous ausculter!

J'arrête le récit pour vous laissez le temps de me poser des questions et me dire si vous entrez sans réticences dans l'infirmerie.

Je m'approche du colosse et pose une main sur celle qu'il tend vers le pommeau de son immense cimeterre...

"Tout doux, l'ami. Pour ce qui est de tes compétences et de ta valeur au combat, un simple coup d'oeil suffit pour s'en rendre compte.
Pour ce qui est de tes prétentions pécuniaires, ce n'est pas à moi d'en juger, de m'en occuper, ni d'en décider.

Cependant, la seule chose que je puisse te certifier ; c'est que si tu tentes ne serait-ce que le moindre geste à l'encontre de ce sergent-recruteur - qui je te l'accorde, n'est qu'un parfait incapable - tu ne vivras pas assez longtemps pour toucher ta prime d'embauche au service du Duc.

Je te rassure tout de suite. Je n'aurai pas la prétention de t'arrêter tout seul, loin de là. Mais si tu regardes bien autour de toi, tu es seul donc en infériorité numérique face aux nombreux gardes, mercenaires déjà embauchés, plus quelques officiers et chevaliers chevronnés. Il n'y a pas que des incompétents ici et mon ami Vikior pourra t'en parler bien plus précisément.

De toutes manières, pour être engagé, il y a de nombreux tests, examens et entretiens à passer. Le Duc n'a pas besoin de muscles sans cervelle. Il veut des hommes fiables.

Ceci dit ! Enchanté de faire votre connaissance, messire Krystos".

Je me tourne vers Vikior : "à mon habitude, je parle, je parle... Mais je vous en pris, Vikior, l'honneur des présentations vous reviens de droit".

Je m'écarte légèrement pour lui laisser la place.

pour mon post précédent, je pense que tu devais taper en même temps que moi Clem'... je n'ai découvert ton post qu'après avoir envoyé le mien. désolé.

on peut dire que dans la suite logique des événements, c'est d'abord le mien puis le tien.
encore désolé.

donc suite...


je rentre dans l'infirmerie et m'adresse au troupeau "d'osculteurs" en tous genres avec un grand sourire "messieurs ! je suis votre homme ! avec lequel dois-je commencer ?"

Note: pour Le Scorpion:Le géant Krystos porte une espèce de gigantesque Poncho qui lui couvre le corps (et non une toge). Lors d'un de ses mouvements, tu entraperçois à son avant-bras droit un curieux objet mécanique...

Je suis l'officier ainsi que l'espagnyol qui l'accompagne. En chemin, j'observe la lame du Scorpion et son pommeau..."Je connais cette lame... mais je ne crois pas t'avoir déjà rencontrer...".

Arrivé à l'infimerie, j'hote mes habits pour les "tests". Je porte sur moi un plastron de cuir noir et élimé qui ne me couvre pas l'épaule droite (cf. Illustre), un pantalon de cuir marron et des bottes noirs et crasseuses. J'ai deux protections de cuir aux avants-bras, la droite étant surmonté de mon "curieux objet". Ma musculature est assez impressionante et les nombreuses cicatrices que je porte sur le torse, dont une en croix sur le pectoral droit, accentue encore ma nature de guerrier.
"Le duc aurait-il l'amabilité de servir un repas à ceux qui s'engage sous ses ordres? ou souhaite-t-l apprécier la valeur de ceux-ci auparavant?"

Juste avant de rentrer dans l'infirmerie donc :

"Je suis flatté que tu puisses penser connaître ma lame, mon cher Krystos. Mais permets moi cependant d'en douter. Je ne suis connu que dans mon pays, l'Espanyia et plus particulièrement à Madreid où, je dois bien l'avouer, j'ai une certaine réputation pour ne pas dire une réputation certaine.
Mais il faut savoir rester modeste et ici, à Neuestadt, je suis un parfait inconnu et ça me convient pour le moment.

La seule chose dont je sois sûr, c'est que je ne t'ai jamais rencontré.

Pour ce qui est de ton idée d'un bon repas, je ne suis pas contre. Mais ne faisons pas attendre ces messieurs. Plus vite nous en aurons fini, plus vite nous pourrons disserter de choses et d'autres autour d'une bonne assiette et d'un bon verre de bière."

Pour Krystos :
Vichior est déjà loin quand tu poses ta questions : les serviteurs effrayés par ton visage, marmonnent : « vous verrez ça avec not’seigneur »

LE CORPS
A peine a-t-il dit ça que l’un des chevaliers génétiques s’avance. C’est visiblement un officier, un colosse couvert de cicatrices qui pourraient être le père de Krystos, vu son physique. « Bienvenue, guerrier. Je suis Kurt Rittmeister, commandant des chevaliers génétiques de cette ville. Je ne suis pas votre supérieur comme Mecher, mais j’ai quand même presque tous les droits ici. J’ai indiqué au Duc que j’étais contre son idée de vous embaucher, alors vous avez intérêt de vous tenir à carreau et à ne rien faire d’illégal, sinon je vous décapiterais moi-même, je vous le garantit. Mais regardez-moi ce défilé de princesses…Pour le moment déshabillez-vous, nous allons vérifier votre pureté. » Le ton de sa voix montre qu’il vous méprise ouvertement. Un mercenaire francien se lève alors et essaie de quitter discrètement la salle. Kurt le remarque et se précipite avec ses hommes pour l’appréhender. Les armes sortent, maisle Francien est vite blessé et tombe au milieu des tables et chaises cassées. Les chevaliers le déshabillent pendant qu’il gémit. Horreur ! Il a une marque de naissance sur le bras ! Un signe évident de mutation, crient les chevaliers génétiques Ils l’emmènent afin de le brûler sur la place du marché. Avant il va évidemment être torturé afin qu’il indique la cachette d’éventuels autres mutants.
Ce petit incident clos, l’examen médical reprend son cours. Ce genre de fait a l’air courant en Germanie. Heureusement, aucun autre mercenaire ne révèle de signe de mutation. On examine attentivement vos cicatrices et tatouages afin de vérifier qu’ils ne cacheraient pas une éventuelle mutation. On vérifie aussi si vous êtes en bonne santé et entier. On vous fait faire quelque pas, puis on vous permet de vous rhabiller. 2 mercenaires germains sont refusés, un parce qu’il est atteint de tuberculose et l’autre car ce n’est encore qu’un enfant. On vous offre alors de l’eau et un gobelet de mauvais vin.

Kurt Rittmeister, commandeur du krak génétique de Neudstat


L’ESPRIT
Apres l’examen physique vient un interrogatoire plus administratif. Des fonctionnaires prennent le relais des chevaliers génétiques (qui partent). On vous interroge afin de vérifier que vous pouvez aligner plus de 2 mots. On vous demande succinctement ce que vous avez fait auparavant (dites ce que vous voulez, ils ne pourront jamais vérifier, mais dites-le-moi dans votre parti privé). Ensuite on vous demande ce que vous savez faire. En gros voici ce qui intéresse le Duc :
-combat au contact
-combat à distance (arc ou arbalète)
-combat monté
-combat avec une arme technologie (style lance-feu)*
-sapeur/génie*
-musique
-lire/écrire
-compétences médicales*
-expérience militaire (comme mercenaire ou soldat) : nécessaire pour avoir un grade*
-pisteur (espion, quoi…)
-savoirs scientifiques utiles à l’armée*
Seules les compétences avec un* peuvent justifier une solde supérieure. Si vous protester, on vous dit de voir ça directement avec le duc. On vous rappelle aussi que, en tant que mercenaire, vous devez vous procurez vous-même votre équipement. Si vous vous affirmez savoir combattre à cheval mais que vous n’en avez pas, on ne vous en fournira pas. On va régler ce petit entretien dans votre partie privée, dites moi ce que vous répondez.

LES ARMES
Ces petites formalités finies, il reste le plus important : montrez vos valeurs guerrières ! Vichior Mecher vient rechercher tout ceux qui ont été retenu (une cinquantaine, car des mercenaires ayant passé les 1ers tests les jours précédents vous ont rejoint. Vous revenez dans sur la place centrale du château que l’on a vidé de tous les étalages et paysans. Autour de la place se presse une foule de nobles, chevaliers (pas génétiques), serviteurs, toute la populace du château est venu vous voir à l’œuvre. Assis dans un fauteuil, le vieux Duc est là, majestueux, sur une estrade avec quelques personnes. Mecher vous fait saluer le Duc Hans et son fils (un peu à la manière des gladiateurs), puis vous fait vous disposer par deux. Il précise que s’il y a des blessés, les responsables seront fouettés !
Evidemment Le Scorpion et le colosse se retrouve face l’un à l’autre…
C’est le moment de montrer votre valeur au combat : faites-moi 4 jets de PO (à-2 si vous retenez vos coups) et 4 autres de PD. Le scorpion peut se rajouter +1 à son PO, car il a l’initiative. Précisez moi ce que vous cherchez à faire. Je vous rappelle que vos style sont tres différents, vous vous en doutez.

Le vieux Duc Hans, vétéran de batailles, regarde la scène en connaisseur. Il n’hésite pas à demander l’avis à son entourage. Un moment il se penche vers un grand Scandien et lui dit : "Cher Sfen, vous qui savez mieux vous battre que vous l’affirmez, que pensez vous de ces mercenaires ? Qui, selon vous, devrais-je engager ? "

le vieux duc se tourne vers un grand scandien, qui est assis non loin de lui.
L'homme semble avoir dépassé la trentaine depuis quelques années.Il ne semble pas être armé. Il est vétu d'une grande pelisse beige doublée en fourrure, il se gratte la barbe et semble afficher un sourire un peu crispé, qui masque à peine une fièvre qu'on lit dans ses yeux ( haine? envie? curiosité? difficile à dire...) comme s'il était touours sur le qui-vive
Il est grand, comme ses congénères , un peu mons que Krystos mais suremnt plus que Le Scorpion , ses cheveux sont blonds et frisés , et lui cachent légèrement le visage...Il porte une tunique blanche d'apparat et ses mains , noiricies par endroits, sont celles d'un travailleur. Il n'est pas une montagne de muscles comme beaucoup de scandien, certes musclés mais longiligne
Sa peau est tanée comme du cuir et lui aussi semble avoir quelques cicatrices...
Au moment où le duc s'adresse à lui, ses yeux se plissent et il se met à balayer la scène du regard...puis il s'adresse à son employeur avecla franchise que celui-ci apprécie d'habitude
"Seigneur, dans mon pays nous avons l'habitude de privilégier la quantité à la qualité" derrrière son accent rocailleux de scandiene, on sent un discours réfléchi, aux mots soupesés ( la cour autour de lui est attentive au moindre de ses faux pas) " c'est pourquoi , n'en déplaise à Vichior, nous autres observons la valeur d'un guerrier face au vrai danger de mort...Alors seulement les vrais natures se révèlent et les talents se libèrent, tandis que les inutiles sont justemnt et promptements éliminés, dans un combat simulé c'est plus difficile de juger...Nos ordalies faisaient certes beaucoups de morts, mais elles forgeaient aussi quelques héros!
mais bon, je sais que Vichior a besoin d'hommes valides et pas d'estropiés ( bien qu'un estropiés puisse valoir 10 valides, car il ira plus loin pour se dépasser)...vous le savez, vous qui avez menez maints combats, seigneurs, que je vous inviterai pour ma part à engagé ceux qui savent se battre dans toutes les conditions et toutes les circonstances. Prenez ceux qui semblent rester maîtres de leur équilibre et de leur esprit...

Ce colosse que je vois là- bas impressionnera certes vos ennemis avant même d'avoir tirer les armes , voyons comment l'autre à la belle prestance va s'en sortir en face...Il a une allure de noble et semble venir de loin..."
puis il s etait et observe tous les couples de duélistes, un par un...

Quand on se retrouve sur la place centrale du château, je suis équipé de mon armure légère en cuir, une cape noire, bottes de cuir, ma rapière et une dage passée à ma ceinture...

Je fais un tour du regard de la foule, des gens que je reconnais (Vickior) et j'attends patiemment le début des réjouissances.

Quand mon tour arrive et que je me retrouve face au dénommé Krystos, je ne laisse rien paraître mais n'en pense pas moins ("putain, il est costaud l'animal. ça va pas être une partie de rigolade... en plus, une cape toute neuve... fallait bien que ça me tombe dessus").

J'attends qu'on se mette en garde et quand il tire son arme je le salue la rapière devant le visage puis me mets en position lame tendue sur le côté pointe vers le sol, la main gauche négligemment posé à la ceinture.

Etant plus vif, de prime abord, je le laisse se fendre pour rentrer dans sa garde et alors utiliser ma dague comme seconde arme.

je décrirai plus précisément plus tard, en fonction des résultats de dés

Voilà déjà les miens :

PO (je retiens mes coups) : 17 / 15 / 19 et 18...
soit -2 (je retiens mes coups) + 1 (rapide) +1 (2 armes) +8 (compétences) +1 (bonus force) +3 (arme moyenne) + les jets de dé 5 / 3 / 7 / 6

PD (tout en esquive) : 13 / 14 / 11 / 14
soit +8 (compétence) +1 (cuir léger) + les jets de dé 4 / 5 / 2 / 5

Je me retrouve donc en face de l'espagnyol, sur la place du chateau. Je suis vetu de mon armure de cuir noir, l'épaule droite dégagée, de mon pantalon de cuir marron et de mes bottes noires. J'ai mes deux brassards en cuir aux avant-bras, le droit étant surmonter de mon curieux objet.

Je peste alors.."je déteste me battre le ventre vide, surtout quand il s'agit de retenir ses coups...A quoi rime ce défilé! autant s'affronter à un concours de fléchettes..."

Je dégage alors mon arme dans le dos en delassant les lacets de cuir qui retiennent le fourreau dans mon dos..."Tu comprendras l'espagnyol que je ne peux retenir mes coups avec une telle arme...D'autant que je risque de briser la lame fine de ta rapière lors d'une parade. Je me battrai donc à mains nues. Je compte sur toi pour retenir tes coups, ma dernière cicatrice s'est refermée il y a 2 semaines et je n'ai pas envie de me remettre à la couture..."

Je file mes résultats de dés dans 10 min, je dois faire à bouffer...

Voila les résultats:

PO
résultats des dés : 9/8/8/2
dégats armes +0 (mains nues, je ne retiens pas mes coups par contre!!)
bonus dégâts:+2
Compétencs armes : 8

ça donne: 19/18/18/12

PD
résultats des dés : 2/1/10/3
Compétences esquive:6
Armure de cuir:1

ça donne : 9/8/17/10

Je prends cher!!!! Salaud d'espingouin!!

" voila qu'il enlève son arme! Il ne manque pas d'audace"

Pendant que les combats durent, des serviteurs amènent un curieux attirail au Duc: 2 grand caissons noirs et bois et fils tressé. ces Caissons sont reliés à une srte de roue munie d'une poignée qu'une jeune serviteur vigoureux fait tourner jusqu'à en perdre haleine. Enfin, ses appareils sont relié à une boule noire que le Duc tient... Il s'exclame alors "Continuez à bien combattre, c'est un bien beau spectacle" Et sa voix, multipliée, résonne dans toute la cour!

OK

Les deux premières passes vont vite, très vite.

Sachant que je ne fais pas le poids, je me fends rapidement pour passer sous le poing énorme qui me visait à la tête, puis m'enroule autour du bras qui venait me saisir par le plastron. Je dégage alors ma dague de ma ceinture et porte une première touche au flanc.
Je ne porte pas vraiment le coup, juste une touche.

Krystos réagit immédiatement me saisit par le bras, me colle une clé en me le passant dans le dos et me décolle du sol illico presto pour me projeter 3 bons mètres plus loin.

Je réussis à me réceptionner en roulant et me relève alors qu'il charge à nouveau.
J'essaie de le maintenir à distance à l'aide de ma rapière et au moment où il m'envoie à nouveau un poing énorme qui assomerait un buffle, je me fends à nouveau légèrement sur le côté pour lui glisser la pointe de ma rapière au niveau de l'aisselle.

Une deuxième touche.